Les orientations du mandat
Les orientations du mandat
Les élus ont travaillé à « l’après-crise » du Covid-19
Quatre thèmes forts pour construire une ville résiliente et solidaire
“La crise sanitaire que nous avons vécue en 2020 aura des impacts conséquents sur l’état de notre pays, de nos villes, sur l’économie française et donc, sur nos modes de vie. Dans ce contexte préoccupant, les élus de Savigny ne sont pas restés les bras croisés, persuadés que le « niveau local » peut être un échelon pertinent pour trouver des amorces de solutions à la crise qui s'annonce pour tous. Sans détenir les clefs macro-économiques du système global, la ville, en tant que porte d’entrée évidente et en tant que service public, peut apporter des réponses cohérentes à chacun, quelle que soit sa demande. À mes côtés, les élus majoritaires ont donc travaillé sur le thème de l’après-crise afin d’élaborer un plan d’actions en quatre volets : quelles solutions concrètes vous apporter ? Comment être à vos côtés chaque jour dans cette période tourmentée ? Notre projet municipal porte ces changements de société nécessaires pour construire l’avenir de nos enfants. Aujourd’hui, en plein Covid-19, il prend tout son sens ! Retrouvez ci-dessous les quatres thèmes qui regroupent les actions que nous mènerons pendant toute la durée du mandat. Ils sont essentiels au maintien du contrat social de demain.”
Marie-Line Pichery, maire de Savigny-le-Temple
1. Les solidarités
Savigny dispose d’un formidable tissu d’acteurs : centres sociaux, médiateurs, SIJ, CCAS, et aussi l’ensemble des associations caritatives et solidaires. La ville regorge d'intervenants qui ne demandent qu’à être mis en réseau et en synergie pour être encore plus efficients. Un travail d'identification du rôle de chacun est entrepris pour assurer un meilleur pilotage des actions durant les prochains mois. Mieux identifier ses partenaires pour les déployer plus efficacement ! Enfin, pour une ville plus solidaire : baisse de certains tarifs municipaux, renforcement de l’égalité femmes-hommes, lutte contre les discriminations, développement des centres sociaux, création d’un transport à la demande, maintien à domicile des grands seniors...
Enfin, pour faire de Savigny une ville plus sûre et accueillante : création d’une médiation entre bailleurs et locataires, lutte contre l’habitat indigne, nouvelle résidence pour personnes âgées, accès au logement facilité avec le parcours résidentiel.
En résumé, une ville modernisée : rénovation urbaine, attractivité du centre-ville, nouveaux équipements et amélioration de l’existant.
2. L’écologie et l’environnement
Un des objectifs prioritaires du mandat : faire de Savigny une ville nourricière. Ça peut paraître ambitieux, mais il s’agit en fait d’agir sur la « qualité de ville » : celle qui porte sur l’environnement, le cadre de vie et l’alimentation saine. Dans le détail, on y trouve : un respect des espaces naturels, un développement des potagers et des vergers urbains et le passage de 25 à 50% d’aliments bio (en circuits courts) dans les cantines. Les enfants nous remercieront !
Axe majeur de cette action appliquée au plan local, les transports collectifs avec notamment l’arrivée prochaine du Tzen2 qui doit permettre d’ouvrir, en concertation avec les habitants, une réflexion globale sur la place de la voiture dans la commune et sur les modes de transports alternatifs (bus, vélo, covoiturage, transport à la demande).
La ville poursuivra aussi ses efforts pour la préservation des écosystèmes, des espaces verts, des jardins, des espèces animales domestiques et à l’état sauvage. Vivre mieux dans une ville riche d’un environnement de qualité ! Une ville qui lutte contre les pollutions, c’est une ville qui pratique le « zéro phyto » sur les espaces verts, crée des liaisons douces et des transports collectifs, une ville qui protège ses richesses... notamment ses terres agricoles et qui, d’une manière générale, défend son environnement et son patrimoine. La création de sentiers botaniques et de randonnées écologiques permettra également de valoriser la flore et la faune naturelle de la ville.
3. Une économie durable et inclusive
Accompagner et faciliter les initiatives des entrepreneurs locaux, soutenir leurs innovations et leurs expérimentations en matière de créations d’activités, fortifier un tissu économique local dynamique afin de diversifier l’offre commerciale sur la commune : tel est le troisième objectif des prochaines années.
Savigny est une boule d’énergie vitale que les élus se proposent de stimuler et de canaliser dans l’intérêt de tous : soutenir le micro-crédit, une boutique à l’essai, favoriser les échanges et le brassage d’initiatives. On vit mieux dans une ville riche de ses talents et de ses emplois ! Cela passe aussi par le soutien aux commerces de proximité et aux initiatives locales, pour assurer un avenir prometteur.
Penser à l’avenir, c’est aussi se montrer sobre et vertueux au travers d’une ressourcerie, d’un « repair café », d’un atelier de réparation de vélos et d’un garage solidaire. Rien ne se jette... tout se répare et tout se transforme ! C’est bon pour la planète et le porte-monnaie.
4. L’éducation, outil d’émancipation et de réalisation
Pour donner les bonnes clefs de leur avenir aux enfants ; la ville dispose de nombreux leviers pour mener une politique éducative ambitieuse. C’est d’abord le sens du Plan écoles qui permet d’améliorer les locaux et les conditions d’accueil de chaque établissement. On apprend mieux dans une belle école ! Vient ensuite l’accompagnement des parents dans le suivi scolaire. Un axe essentiel, car la vie scolaire se poursuit aussi à la maison. Dans cet esprit, la création de commissions associant élus et représentants d’élèves sera généralisée.
Également au menu des actions de proximité autour de la parentalité, une mobilisation accrue des acteurs culturels de la commune, la généralisation des médiateurs
Savigny, ville nourricière
En conseil municipal extraordinaire le 25 janvier 2021, les élus ont voté la mise en œuvre du programme d’agriculture urbaine et péri-urbaine de la ville, qui est l’un des axes fondateurs du projet municipal du nouveau mandat.
Savigny-le-Temple possède une longue tradition agricole. L’agriculture était pratiquement la seule activité de ce village briard de 800 âmes, avant la création de la Ville nouvelle de Sénart, en 1973.
Pour autant, l’agriculture est toujours présente au sud avec le plateau de Montbréau qui a été protégé de l’urbanisation et au nord avec la cueillette de Servigny. Dès les années 1980, la ville nouvelle a commencé à créer de nouveaux sites nourriciers : le premier verger conservatoire de l’association des Croqueurs de pomme, les jardins familiaux (en 1989) constitué de 79 parcelles sur un hectare, mais aussi les premiers vergers urbains : une idée novatrice pour l’époque.
Un nouvel élan a été donné avec la réhabilitation du potager du Domaine de la Grange – la Prévôté, en 2006 puis la création de jardins partagés.
Durant le mandat 2021-2026, les élus développent les initiatives au sein d’un programme plus ambitieux : faire de Savigny une ville nourricière !
Savigny, ville nourricière : le programme
Le concept de « Ville nourricière » est au cœur du programme de ce nouveau mandat. Le projet a été l’objet d’un vote en séance extraordinaire du conseil municipal le 25 janvier 2021. L’ambition est de tisser un lien entre les quartiers de la ville, du centre vers la périphérie agricole mieux se nourrir en circuits courts et créer des tiers lieux nourriciers favorisant les apprentissages et les échanges entre habitants.
Ce programme contient plusieurs objectifs :
Être en meilleure santé : consommer des produits frais, bio, sans pesticides, c’est bien sûr investir dans sa santé pour demain. Le projet des élus est de faire passer le taux de composantes bio dans les cantines scolaires de 25% à 50%.
Permettre à tous les habitants d’être acteurs de leur environnement. La nature est notre bien commun ; la respecter et la fortifier, c’est donc travailler pour nous-mêmes. Des jardins collectifs, des potagers bio nourrissent ce projet commun.
Développer les liens intergénérationnels en proposant des activités pour tous les citoyens à tous les âges de la vie : favoriser les échanges entre les jeunes et les moins jeunes.
Agriculture urbaine : des quartiers qui sèment dans une ville qui s’aime
Le projet d’agriculture urbaine agit comme un fil conducteur centrifuge allant du cœur de ville vers la périphérie. Les jardins nourriciers créent des passerelles entre les quartiers. Installés sur des friches ou des terrains vagues et certifiés AB, ils donnent une raison d’être à des lieux jusque-là sans identité, la nature réanimée grâce à ces cultures devenant un fil structurant de l’identité globale. L’enjeu est d’entraîner les Savigniens vers la consommation de produits frais, locaux et bio en les faisant participer à ce programme. Il s'agit aussi d’inciter la population à acquérir des réflexes santé par le retour à une alimentation saine et équilibrée.
Les projets en cœur de ville
L’idée est de doter l’épicentre d’un projet structurant en lien avec les bailleurs. Situé en « quartier Politique de la Ville », Soli-serre (serre solidaire) permet de recourir au jardinage comme outil de participation des habitants, qui deviennent acteurs de la rénovation urbaine. Soli-serre est implanté sur un terrain municipal de 1 500 m².
Ce potager participatif est à la disposition des habitants qui apprennent les techniques de jardinage tout en produisant eux-mêmes leurs plants. Semer, repiquer, composter, récolter, cuisiner, partager, sont les maîtres mots de ce lieu unique.
En lien direct avec Soli-serre, le jardin public nourricier « des Senteurs et des Saveurs » est situé en pied d’immeuble sur 1 350 m2 à proximité de l’hôtel de ville. Il a été esquissé par une étudiante de Savigny. Les plants d’aromatiques et médicinales produits à Soli-serre y sont en partie repiqués. Les bacs en osier ont été fabriqués en Seine-et-Marne. Ouvert en permanence, il est entouré d’une haie de petits fruits. L’ensemble est entretenu par les prestataires avec les habitants et les agents municipaux.
Une autre ambition est de jardiner en sous-sol en exploitant des espaces inoccupés des immeubles. Produire des champignons ou des endives retrouve une utilité réelle dans les garages désaffectés. en espace clos dans l’esprit des champignonnières traditionnelles : deux espaces ont été identifiés à cet effet par un bailleur social avec un débouché en vente directe ou en réseaux solidaires.
Quant au potager du Plessis, rue de Savigny (1 ha), lancé en 2029, il fournit à présent une part appréciable de légumes bio aux cantines scolaires via la Coop bio Île-de-France. Une dizaine de variétés de légumes de plein champ y poussent toute l’année. La phase 2 a permis l’installation de tunnels de production et une alimentation en eau adaptée (récupération d’eaux pluviales). Il sera complété d’un verger de production sur le terrain d’un ancien verger à proximité. L’autre objectif du potager est d’accueillir le jeune public et des stagiaires pour faire découvrir la production de légumes et sensibiliser au maraîchage bio.
Ces nouveaux sites viennent compléter ceux existants pour former un ensemble diversifié et complémentaire pour concerner tous les quartiers : le potager du Domaine de la Grange-la-Prévôté , la serre du pavillon du Cérès (servant aux semis des potagers), le verger conservatoire du Coulevrain sur 2 ha la ferme bio du Coulevrain, au sud de la ville sur 3,6 ha, dont l’exploitation est prévue pour 2023, à côté du plateau de Montbréau, qui lui est composé de 200 ha de terres agricoles.
À noter : des poches de 3 litres de jus de pomme du verger municipal du Coulevrain sont en vente dans le magasin d’application du Marché d’Antonin au Lycée professionnel - avenue Jules-Vallès. Ouvert du lundi au jeudi, de 10h30 à 13h30 (fermé pendant les vacances scolaires).
Soli-serre, semer ensemble
Un tiers lieu nourricier d’apprentissage.
Un jardin d’apprentissage pour apprendre à cultiver des plantes
Une serre solidaire et participative :
- La ville implante une pépinière au centre-ville, avec le soutien des bailleurs : lieu de découvertes, elle permet aux habitants d’apprendre à cultiver des plantes, de la semence à la récolte. Ce projet participatif est imaginé pour les habitants et avec eux.
- Il s’agit de plants de légumes, d’aromatiques, de fleurs et de petits fruits.
- Les semis et la plantation sont réalisés par les habitants lors d’ateliers organisés par l’animateur de Soli-serre ou des animateurs de la ville.
- Les plants sont ensuite cultivés en pied d’immeuble, au jardin des Senteurs et Saveurs, dans des jardins collectifs, sur votre balcon ou dans votre jardin en échange de votre participation aux ateliers
Un projet d’écologie urbaine, pédagogique et solidaire :
- Apprendre un jardinage respectueux du sol et des saisons.
- Sensibiliser à la biodiversité sauvage et cultivée.
- Organiser le recyclage grâce au compostage et au réemploi des matériaux.
- Faciliter l’accès au jardinage par la création de planches de culture individuelles, selon les principes du jardin partagé.
Ce potager participatif et solidaire est à la disposition des habitants, des scolaires, et des adhérents des centres sociaux, pour se familiariser aux techniques de jardinage tout en produisant eux-mêmes semis et légumes. Les deux tunnels de production, sur une surface de 80 m2, accueillent la production de plants d’aromatiques, de fleurs annuelles et de légumes.
L’animation du site est confiée à un prestataire qui propose des ateliers thématiques.
Des ateliers jardinage pour apprendre repiquer, planter, composter, recycler…
Inscriptions : soli-serre@savigny-le-temple.fr ou au 06 04 51 60 96
Public à partir de de 5 ans
Emplacement : Soli-serre, rue Eugène-Pottier, au centre-ville
Le jardin public nourricier des Senteurs et des Saveurs
Embellir le centre-ville sans attendre le renouvellement urbain :
- La ville a créé un jardin public devant la place François-Mitterrand sur un terrain enherbé non aménagé, propriété du bailleur Vilogia.
- Composé de bacs de culture en bois et en osier, il permet d’apprendre à cultiver à tous les âges. La clôture légère, la haie de petits fruits, la boîte à livres et les bancs offrent aux visiteurs un espace de détente et de sérénité.
- Le chemin piéton créé par les habitants, en diagonale, est renforcé par une allée en pontons de bois, facile d’accès, pour une traversée ludique et agréable en toute saison.
- C’est un projet d’urbanisme transitoire, qui consiste à valoriser un espace disponible dans un quartier en transformation.
Un projet d’écologie urbaine pédagogique et esthétique :
- Les bacs représentent une surface cultivée importante, ils seront composés de plantes aromatiques et médicinales, de petits fruits et etde fleurs comestibles cultivées pour la plupart à « Soli-serre », rue Eugène Pottier, et repiquées avec les habitants volontaires et les enfants.
- Ce jardin pédagogique permet de découvrir la diversité de ces plantes et d’apprendre à les utiliser en cuisine, car la cueillette est en accès libre
- Le jardin est aussi un lieu d’initiation pour inciter à découvrir les autres jardins nourriciers de la ville et - pourquoi pas - susciter des vocations !
Logos : ANRU, Région IdF, GPS, Vilogia, Seqens, Habitat 77, 1001 Vies Habitat
Le Potager du Plessis
Cultiver en centre-ville des légumes pour les écoles de la Ville : c’est la vocation du Potager du Plessis. Plusieurs groupes scolaires peuvent facilement accéder au potager. Ainsi les enfants peuvent voir les carottes, choux, céleris ou potimarrons qu’ils retrouveront dans leurs assiettes. Un lien se tisse entre l’élève et une nourriture goûteuse qui doit le suivre tout au long de sa vie.
La ville implante en plein cœur de Savigny une parcelle maraîchère pour y produire des légumes certifiés agriculture biologique.
Avec près de 5000 m² de surface cultivée, le potager du Plessis possède un espace suffisant pour produire ces légumes dont les élèves peuvent suivre le cycle de vie. Certains élèves ou habitants participent même à l’entretien ou à la récolte pour que cette relation soit encore plus forte.
Ceux qui ont participé aux semis à Soli-serre ou au repiquage au Jardins des Senteurs et Saveurs découvrent une exploitation à plus grande échelle, avant de visiter des exploitations plus grandes.
Un circuit innovant
La ville a imaginé un circuit innovant : vendre ses légumes à la légumerie de la Coop bio Île-de-France de Combs-la-Ville, qui les transforme avant de les vendre à son tour au prestataire de la restauration collective, Elior, qui les prépare.
Mais ce potager ne suffit pas à nourrir régulièrement tous les enfants Savigniens. Heureusement, la Ville possède un terrain de 3,6 hectares près de la ferme du Coulevrain qu’elle prépare pour faciliter l’installation prochaine d’un exploitant en commun avec l’Agence régionale des Espaces Verts, qui dispose de près de 4 autres hectares sur le plateau de Montbréau.
Logos : ANRU, Région IdF, GPS, Coop bio IdF, Elior
Renouvellement urbain du Miroir d'eau
Le Miroir d’Eau fait actuellement l’objet d’une réhabilitation de grande ampleur à forte dimension environnementale. Portée par l’EPA Sénart et les collectivités locales, cette requalification participe au dynamisme du territoire et s'inscrit dans une logique de développement durable pour répondre aux exigences de qualité de vie.
La 1ère phase de requalification, avant 2014, a consisté à réaménager divers espaces publics et sportifs du quartier, et à édifier plusieurs ensembles de logements en bordure de l'étang du Miroir d'Eau à l'emplacement de l'ancien collège Louis-Armand, avec un programme comportant 250 logements collectifs.
En 2016 a eu lieu la seconde phase de restructuration du centre commercial du Miroir d’eau, une requalification complète du site avec de nouveaux espaces publics et la réalisation de 255 logements. De nouveaux commerces et services sont arrivés.
Cette restructuration s'articule autour de trois axes principaux :
- le repositionnement des bâtiments afin d'ouvrir le centre sur l'extérieur et notamment sur l'avenue du Général de Gaulle
- la création d'une continuité commerciale en lien avec les flux piétons
- l'implantation du marché en coeur de place et connecté au centre commercial
Suite à la démolition de l’ancien centre commercial, la deuxième phase d’aménagement du quartier se poursuit.
En 2018, les commerces existants ont été transférés afin que les derniers bâtiments commerciaux soient détruits pour laisser place à la construction d’une troisième opération de logements-commerces. Dans le cadre de cette dernière phase, le Miroir d’Eau comptera 380 nouveaux logements et 2 155 m² de commerces et services.
A l'horizon 2023, l’immeuble « Les Lucioles », conçu par Anouk Matécki Architectes et réalisé par Altaréa Cogédim (et Sodes sur la partie commerce en pied d’immeuble), sortira de terre. Ce programme immobilier est innovant dans son architecture et sa conception. Il sera composé de 124 logements au total, 53 logements en accession, 40 logements locatifs sociaux (bailleur : Habitat 77) et 31 logements locatifs intermédiaires (CDC Habitat/SNI). Conduite en parfaite coordination avec la commune, cette opération vise une Certification : NF Habitat HQE -RT2012-13 %.
L'opération de renouvellement du Miroir d'Eau est financée et conduite par l’EPA Sénart en parfaite coordination avec la commune.
Où en sommes-nous ?
Mise à jour mai 2023
Le lot C « Les Lucioles », qui s’inscrit dans le programme de renouvellement urbain du Miroir d’eau, a été commencé fin 2022. Les travaux sont prévus pour s’étaler sur deux ans.
Au programme : avec une architecture rénovée et attractive, en gradin vers le plan d’eau, la création de logements locatifs intermédiaires, de logements en vente à la découpe, et de logements sociaux. Soit 124 logements au total, qui s'accompagnent de locaux commerciaux d’une surface de 336 m2, et d’un parking en sous-sol.
Retrouvez via ce lien la maquette 3D du projet :

Pour rappel, les aménagements du Miroir d’eau ont déjà permis de requalifier les espaces publics. La place du Miroir d’eau, l’allée Désirée-Clary et l’allée de la Tramontane ont été rénovées et sécurisées, les enrobés coulés.
Les premiers habitants se sont installés dans la nouvelle résidence qui compte 75 logements à l'automne 2018. La deuxième a été livrée à l'automne 2019.
Le premier commerce, le restaurant O’Plessis, a ouvert fin septembre 2018 dans le nouvel ensemble commercial, situé au rez-de-chaussée des habitations.
Les autres commerces ont pris leurs quartiers et sont fonctionnels depuis le printemps 2019 : une brasserie, une boulangerie, un tabac, un kebab, un salon de coiffure, une pharmacie, une banque et une supérette Spar. Au total, ce sont 2 100 m² de commerces modernes et services qui viennent renforcer l'animation et l'attractivité du quartier. La police municipale a emménagé dans ses nouveaux locaux en novembre 2019 (nouvelle adresse : 13 allée de la Tramontane) et les nouveaux locaux de la Poste ont ouvert au mois de juillet 2020.
Les travaux d’aménagement en 2019 - 2021 : les aménagements du quartier du Miroir d’eau ont permis de requalifier les espaces publics : place du Miroir d'Eau, allée Désirée Clary et allée de la Tramontane après la destruction de l’ancien lot commercial, notamment sa chaussée rénovée et sécurisée, les enrobés posés, de même que l’éclairage public et le mobilier urbain. L’allée du Mistral, qui rejoint Prévert est également finalisée.
Pour permettre un accès fluide aux commerces, le stationnement sur le parking est limité à 2h avec un disque (zone bleue du lundi au vendredi, de 8h à 19h, et le samedi de 8h à 12h ; des disques sont disponibles gratuitement à la mairie). En complément, le parking « Perspective » situé à quelques mètres propose 150 places de stationnement.
Le marché alimentaire du Miroir d'eau se situe au cœur de la place. Le stationnement est donc interdit 2 fois par semaine sur l'allée centrale du parking : le mardi dès 17h jusqu'au mercredi 14h, et le vendredi dès 17h jusqu'au samedi 14h.
La consultation de la maquette nécessite un navigateur Internet récent (Mozilla Firefox v43 (ou ultérieur), Google Chrome v45 (ou ultérieur), etc...).
Il est également préférable de consulter la maquette depuis un PC ou un MAC doté de composants graphiques d’ancienneté inférieure à 2 ans.
Fonctionne sur toutes versions Android > 4.4 (« KitKat et Lollipop).
Renouvellement urbain des Fontaines

La ville a entamé la restructuration du centre commercial des Fontaines. Le programme a fait l'objet d'une concertation avec les commerçants et les habitants.
Le promoteur SPIRIT a entrepris la rénovation du centre commercial des Fontaines, par la réalisation d’un programme immobilier avec commerces et services de proximité en rez-de-chaussée. Aujourd'hui, les premiers commerces s'installent.
Elle s'articule autour de deux axes principaux :
- l'implantation des bâtiments afin d'ouvrir le centre sur l'extérieur et notamment sur l'avenue des Régalles
- la création d'une continuité commerciale en lien avec les flux piétons
L'ensemble commercial
Le programme a permis la construction de nouveaux locaux pour les commerçants, sur une surface de 1 390 m2, comprenant notamment un Franprix, l’agence immobilière ERA, une enseigne de restauration rapide (ex-Burger Heim), du coiffeur Ciseaux d’or. L’offre commerciale sera complétée par une boucherie, une boulangerie, et par deux nouveaux fast-foods. La commercialisation des espaces commerciaux en rez-de-chaussée se poursuit. Ces espaces se situent le long de l’avenue des Régalles, avec au-dessus une centaine de logements garantissant l’équilibre financier de l’opération.
Le projet en chiffres :
- 313 logements
- 1390 m2 de commerces et services en rez-de-chaussée
- 1 grande allée et un grand jardin intérieur végétalisés
- Un stationnement sécurisé

Les travaux se dérouleront en plusieurs étapes (voir ci-dessous)
La phase 1 : réalisation du lot 1, qui comprend la construction de 1 390 m2 de surface commerciale et la création de 106 logements, pour un programme total de 5 130 m2.
La phase 2 : réalisation des lots 2 et 3, de respectivement 809 m2 et 4 000 m2 consacrés à des logements.

- Les groupes scolaires seront en capacité d’accueillir les nouveaux élèves
- Les sens de circulation des rues pourront être adaptés en fonction des flux
- Le stationnement prévu à terme sera adapté aux besoins des habitants et des usagers des commerces, services et équipements
Rappel des précédentes étapes :
- De novembre 2019 à été 2020 : travaux de dévoiement des réseaux : eaux potables, eaux usées, eaux pluviales, électricité et gaz par le promoteur.
- Juin 2019 : obtention des permis de construire
- 2015-2016 : concertation auprès des habitants
- 2014-2019 : procédures administratives et validation du projet
Un projet qui respecte l'environnement
Un projet performant énergétiquement
- Les bâtiments intègrent les critères du développement durable : norme NF habitat avec récupération des eaux pluviales.
- La consommation énergétique sera inférieure de 10% par rapport à la norme nationale RT2012 : consommation maîtrisée, isolation...
- Une gestion environnementale du chantier : "charte chantier" propre conforme à la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE)
Un projet qui respecte la nature
- 44 arbres replantés
- Création d’une grande allée et un grand jardin intérieur végétalisés
- Des espaces verts attenants
Les acteurs du projet
EPF - Ile-de-France
Le portage foncier
Spirit
Le promoteur

Jenny et Lakatos
Les architectes

La ville de Savigny-le-Temple
Pour la coordination du projet et l’aménagement des espaces publics
Réhabilitation du groupe scolaire Les Ormes

L'école Les Ormes, située dans le quartier de Plessis-le-Roi, fait l'objet d'importants travaux d'isolation. Peinture intérieure, menuiserie et pose de nouveaux luminaires pour plus de confort sont également au programme. Le calendrier du chantier et le déroulement des travaux prévoient le respect des années scolaires et des besoins des enfants.
Construite en 1974 dans le quartier de Plessis-le-Roi, l'école des Ormes est restée intacte depuis sa conception initiale, typique des années 70. Aujourd’hui, le bâtiment a besoin d’une amélioration significative de ses performances énergétiques : l'isolation thermique de la toiture présente quelques défaillances, les larges baies vitrées en façade sont en vitrage simple épaisseur… Ce qui en fait une structure énergivore et peu confortable tout au long de l’année, inconfort provoqué par les verrières émergeant de la toiture. Il y fait froid en hiver, et l’été, le simple vitrage génère un « effet de serre ».
Pour améliorer le confort des enfants et du personnel, la ville entreprend un important chantier de rénovation thermique du groupe scolaire Les Ormes. Les travaux permettront d’améliorer la performance énergétique du bâtiment, pour réguler notamment la température en hiver et en été.
Les travaux de rénovation thermique permettent d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment :
- la réfection totale des toitures extérieures avec une isolation thermique plus performante
- l’optimisation des verrières en fonction de leur orientation, le remplacement par du double vitrage surteinté à haute performance thermique, équipé de stores
- le changement de l'ensemble des menuiseries extérieures par des profilés aluminium à rupture de ponts thermiques et vitrage isolant
Embellissement des salles de classe
En complément des travaux extérieurs, un rafraîchissement de l’ensemble des salles de classe et des espaces communs est prévu : peintures des murs et des menuiseries, nouveaux luminaires et faux plafonds.
La vie du chantier
Les différentes zones du chantier, la base vie et les cheminements d'accès seront indépendants des locaux occupés.
Un plan de retrait des matériaux contenant de l’amiante prévoit l’application d’un protocole strict et réglementé pour garantir la sécurité des enfants et des personnels : le chantier sera entièrement hermétique et isolé, et il fera l’objet de contrôles réguliers. Ce plan de retrait est soumis à la validation de l’inspection du travail et de la CRAMIF, conformément à la réglementation en vigueur.
Par ailleurs, la Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé veillera à la sécurité du chantier en le contrôlant régulièrement (visites hebdomadaires et visites surprises).
La vie de l'école pendant les travaux
Le calendrier des travaux a été construit pour respecter l’année scolaire des enfants : il n’y aura pas de déménagement de classes en cours d’année.
L'accueil du matin et du soir est maintenu dans le bâtiment des Ormes.
Les travaux bruyants seront réalisés en dehors des heures scolaires et pendant les périodes de vacances, des nuisances ponctuelles sont à prévoir. Les ouvriers veilleront à limiter l’impact sonore pendant les heures de la sieste.
Le calendrier du chantier
Les travaux vont s’étaler sur une période de 4 ans. Le projet se décline en 4 phases, de novembre 2020 à février 2024.
Phase 1 : Restauration et accueil périscolaire
A partir de la fin des vacances de Toussaint et jusqu'en mai 2021, la restauration et plusieurs salles d’activités ont été en travaux.
Phase 2 : Salles de classes élémentaires
Les salles de classes de l'école élémentaire, une salle de maternelle, la bibliothèque, la salle polyvalente et les bureaux de direction ont été concernées par les travaux de l'été 2021 à l'été 2022. Sur une durée de 12 mois, les 6 classes de primaire ont été accueillies dans des classes modulaires.
Phase 3-4 :
- Étape 1 école maternelle
A la rentrée 2022, les primaires ont réintégré leurs classes. Deux salles de classe de maternelle, le dortoir, le hall d'entrée de l'accueil maternelle seront réhabilités sur une durée de plusieurs mois : de septembre 2022 à février 2023.
- Étape 2 école maternelle
De mars à juillet 2023, 4 salles de maternelle et la salle de motricité seront en travaux. Les enfants de maternelle seront regroupés à cette occasion du côté qui ne sera pas en chantier.
Financement
Investissement des travaux : 3, 087 millions d'euros H.T prévus par la ville, financés à hauteur de 65 % par une subvention de l'agglomération Grand Paris Sud, et 15 % par le Préfet de Région via la Dotation de soutien à l'investissement local (DSIL).
La maison médicale du bourg
Pour contrer le phénomène global de désertification médicale en Seine-et-Marne, la municipalité de Savigny a mis les bouchées doubles. Elle a inauguré la quatrième maison médicale de la commune. Un atout supplémentaire dans sa politique de santé au service des habitants qui y trouveront une gamme élargie de praticiens répondant à leurs besoins.
Via sa société d’économie mixte, la SEMSA, qui dans ce projet a agi en maître d’ouvrage pour la commune, le chantier a eu lieu dans le quartier du bourg, juste en face de l‘école Sidonie-Talabot.
Malgré quelques mois de retard dûs à la crise sanitaire, les travaux sont finis et offrent un bâtiment fonctionnel et pleinement adapté, répondant, bien sûr, aux normes environnementales et d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
La structure accueille sur 300 m2 , huit cabinets médicaux qui compléteront l’offre sanitaire de la ville : un médecin généraliste (déménagement du centre Bourg), deux nouveaux dentistes et un orthodontiste, une psychologue, un podologue et deux infirmières. Pour davantage de convivialité, trois salles d’attente (au lieu d’une seule, de grande taille et forcément plus bruyante), accueillent la patientèle en fonction des rendez-vous.
Chaque praticien fonctionne en totale autonomie aussi bien quant aux horaires, qu’aux jours de consultation (c’est là toute la différence avec une maison de santé). À noter que les servitudes de la structure (ménage, entretien, gestion) sont externalisées afin d’éviter les lourdeurs de gestion pour les praticiens.
Avec ce nouvel atout-santé, qui porte à quatre le nombre de maisons médicales locales, Savigny s’inscrit dans le peloton de tête des communes de tailles analogues, les mieux servies du département.
Résidence seniors et crèche : un projet ambitieux

La construction d'une résidence-services pour les seniors, non médicalisée, a commencé au mois d'octobre 2020, avenue Jules-Vallès au centre-ville. Au rez-de-chaussée de cet équipement, la ville prévoit une crèche de 80 berceaux, combinant un multi-accueil de 20 places et une crèche collective de 60 places.
C’est une résidence-services seniors de 100 logements qui devrait voir le jour sur la ville. Le promoteur UNITI construit ce nouvel équipement, qui sera intergénérationnel : à l’accueil des seniors, géré par l’entreprise Aquarelia, se joint une crèche municipale dont le fonctionnement sera assuré par la ville.
Au quotidien, les seniors (de plus de 75 ans, autonomes ou semi-autonomes, qui ne souhaitent plus vivre dans leur logement) accueillis dans la résidence-services bénéficient notamment de la présence de professionnels de santé (médecin, infirmière, pédicure, kiné...).
- “Dans une Résidence-services seniors, chacun est acteur de sa vie et profite à son rythme des services proposés, explique Stéphane Oria, PDG du groupe UNITI Habitat et président du groupe Aquarelia. Les contraintes du quotidien sont gérées par le personnel et les résidents n'ont plus qu'à se soucier de leurs loisirs personnels. En optant pour un hébergement dans une résidence-services seniors, les retraités peuvent profiter d’un cadre de vie sécurisant et convivial, tout en gardant leurs habitudes de vie."
- Cette résidence devrait par ailleurs générer une vingtaine d’emplois sur Savigny-le-Temple. Cette dernière propose de nombreuses activités : restauration sur place, sorties, yoga, gym douce… Mais aussi des services “à la carte” : ménage, blanchisserie, petits travaux.
Une crèche qui rassemblera deux structures de la ville
- “Il s’agit de renforcer l’offre de services sur la ville et d’être au plus près de la demande des habitants, souligne Cathy Bissonnier, adjointe au maire à l’urbanisme. La crèche, un équipement public, correspond à une attente des Savigniens”. D’une capacité de 80 berceaux, la crèche rassemblera au sein d’un même bâtiment les places des accueils de Dolto (20 places) et de Désirée-Clary (60 berceaux).
Ce projet est cofinancé par le fonds européen de développement régional.
- “Elle permettra de répondre au manque de surface actuel d’un de ces équipements, rebondit Oriane Chesnais, conseillère municipale déléguée à la petite enfance. Ce nouvel accueil se rapproche du centre-ville, plus près des services et des pôles de transports. Il aura tous les atouts nécessaires : une grande salle de motricité, un jardin partagé, de l’espace…”
En décembre 2021, la coque brute (murs en béton, sans réseau, câblage ni cloison) de la crèche a été livrée. 8 mois de chantier suivent, dont un mois de préparation. Ces travaux sont assurés par 8 entreprises mandatées par la ville.
Epicerie sociale et solidaire
Un projet solidaire, pour l’inclusion de tous : c’est l’objectif de l’épicerie sociale et solidaire qui s’est installée en centre-ville et qui a ouvert ses portes courant octobre 2021 aux habitants bénéficiaires.
En partenariat avec le CCAS de la ville et ses travailleurs sociaux, l’épicerie est gérée par l’association Généractions77. Elle s’adresse aux Savigniens les plus fragiles bénéficiant d’un programme de réinsertion.
Objectif : permettre à ses usagers d’acheter des denrées alimentaires et des produits de première nécessité à petits prix, mais également bénéficier d’ateliers anti-gaspillage, de conseils pour bien gérer son budget, mieux manger…
Située en cœur de ville dans l’ancien local de radiologie – racheté et rénové par la ville pour accompagner le projet –, l’épicerie sociale et solidaire a plusieurs enjeux : nouveau service d’accompagnement social aux Savigniens, elle permettra aussi d’apporter du lien entre habitants du quartier. L’association Généractions77 a été accompagnée par l’Agence nationale des épiceries solidaires (ANDES).
En novembre 2020, une subvention exceptionnelle d’un montant de 75 650,76 € HT a été accordée par la Préfecture de Seine-et-Marne pour l'aménagement en urgence de cette épicerie sociale et solidaire.
Des produits moins chers et un accompagnement
L’épicerie sociale et solidaire fonctionne comme un commerce “normal”, à ceci près que les achats peuvent être réalisés après une évaluation sociale par des professionnels. Ainsi, le CCAS statue sur la situation familiale des futurs usagers, dont le dossier passe devant une commission d’attribution d’accès à ce service. Les produits, issus de dons, de collectes… sont vendus à 30 % de leur valeur marchande.