Sport

“Le twirling, c’est l’esprit d’équipe et le spectacle !”

Le club des Elfines brille souvent par ses excellents résultats en compétitions nationales et internationales et a porté plusieurs fois ses athlètes sur le podium. C’est le cas de Leya Thachinamurthi, 12 ans, et de Loane Ollivier, 15 ans.

Modifié le 03/05/2024

Le saviez-vous ? La France est vice-championne du monde derrière le Japon et championne d’Europe de twirling bâton ! Ce sport complet mêle la danse, la gymnastique et les maniements du bâton. Tout comme la gymnastique rythmique, le twirling bâton se pratique en solo mais aussi en duo, équipe et même en groupe. Mais contrairement à la GR, le twirling bâton n’est pas un sport olympique. Qu’à cela ne tienne ! Les pratiquantes de Savigny se démarquent par leur talent, leur discipline et leur ténacité.

“LE SPORT AIDE BEAUCOUP POUR L'ÉCOLE”

Leya a obtenu de nombreux titres, dont celui de championne d’Europe ! Elle est également sur la liste des sportives de haut niveau du Ministère des sports. Dynamique et volontaire, elle s’entraîne dur depuis son plus jeune âge : “J’adore mon sport, confie-t-elle. Surtout manier le bâton, le faire rouler, le lancer et le voir s’envoler… Et nous pouvons porter de beaux justaucorps qui brillent !” Ce qu’aime aussi Leya, c’est apprendre. “Le sport aide beaucoup pour l’école, par exemple pour gérer son stress et améliorer sa confiance en soi.” Plus tard, Leya voudrait devenir institutrice. “J’aime beaucoup aider les autres et j’adorerais travailler avec les enfants. Alors c’est sûr, je voudrais enseigner”, sourit la jeune fille. En attendant, Leya continue de pratiquer le twirling plusieurs heures par semaine, même en dehors des horaires d'entraînement. “Même si je suis petite, je veux tout le temps me dépasser !”

AIDER LES AUTRES ET PROGRESSER

Un état d’esprit qui anime aussi Loane, lycéenne et athlète depuis l’âge de 8 ans. Ayant surmonté des débuts difficiles - Loane est porteuse d’un handicap - la jeune fille a su apprendre le twirling avec une grande ténacité, et aujourd’hui, elle fait de la compétition au même titre que ses consoeurs. “J’aime l’esprit d’équipe et le côté spectacle. Au tout début, c’était un peu compliqué, relate-t-elle. Mais aujourd’hui, je regarde mon parcours avec fierté. Le sport m’a aidé à m’intégrer et à prendre confiance en moi. Le handisport, tout comme le sport au féminin, est de plus en plus visible. Ça fait du bien de voir que je ne suis pas la seule !”

Depuis deux ans, au sein du club des Elfines, Loane s'occupe avec l'entraîneur des groupes babies et minimes loisirs. Elle pratique aussi le secourisme et a un “grand rêve” : devenir pompier !

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